Si vous composez des morceaux de Techno, de Dubstep ou autre, vous avez peut-être envie de les vendre sur Internet. Je vais vous montrer une technique qui va vous permettre de diffuser vos tracks sur plusieurs plateformes de vente (Deezer, Virgin, Fnac.com…) rapidement et sans effort.
1/ Préparez vos fichiers
Créez-vous un dossier sur votre ordinateur dans lequel vous copierez vos fichiers (MP3, WMA, WAVE…) à vendre. Prenez soin de reprendre pour chaque morceau votre fichier source « Master » (celui que vous avez exporté SANS compression à partir de votre compo, au format WAVE par exemple) pour l’exporter dans l’un des formats suivants :
– WAVE, au format 16 bits, 44100Hz et Stereo seulement,
– WINDOWS MEDIA, au format « Sans Perte » seulement,
– MP3, débit à 320 kbps et format CBR seulement.
Que vous vouliez vendre uniquement 1 titre ou plusieurs réunis en un album, vous devrez fournir un visuel pour la « jaquette ». Pour votre fichier, utilisez ce format :
– JPEG
– Taille : minimum 1440 x 1440 pixels.
2/ Créez votre compte sur Zimbalam
Zimbalam est un service bien pratique car il va vous permettre d’envoyer automatiquement vos morceaux chez les différents distributeurs en ligne : Fnac.com, Deezer, AmazonMP3… Vous n’aurez donc PAS à uploader tous vous fichiers pour chaque vendeur séparément : vous le faîtes UNE fois sur Zimbalam et c’est terminé ! Vous gagnez un temps monstrueux !
Ce qui est surtout appréciable c’est qu’ il n’y a aucune sélection, tout artiste peut distribuer sa musique via Zimbalam.
Je compose du Tribecore, un style proche de la Hardtek et du Hardcore qu’on peut entendre en free-parties, et surtout pas forcément au goût de tout le monde… J’ai pu faire connaître mes tracks au « grand public » en les rendant accessibles sur des gros sites de téléchargement comme Deezer, AmazonMP3, Virginmega 🙂
Le service est payant : au moment où j’écris cet article, leurs tarifs sont (je cite) :
Un prix unique pour chaque sortie:
– 24,99 euros pour un single (1 ou 2 titres)
– 34,99 euros pour un album (+ de 2 titres)
payable avec Paypal ou par carte bleue.
Vous percevez 90% des revenus générés par vos œuvres, et contrairement aux services vous reversant 100% de vos royautés, vous n’avez aucun frais annuels ni abonnements à payer.
Téléchargez vos fichiers sur Zimbalam, rentrez minutieusement les informations à fournir et hop c’est parti !
3/ Recevez vos gains
Lorsque votre single ou votre album sera enregistré chez Zimbalam, il va se « propager » sur la Toile en quelques semaines. Le service va envoyer vos fichiers audio, votre visuel de jaquette, le titre, la description… aux sites de téléchargement, qui vont ainsi pouvoir l’exposer – et le vendre – au grand public.
Pour mon premier test sur Zimbalam, j’ai créé l’album « Tribecore Addict » avec 9 morceaux, en me disant que c’est plus « rentable » que de partir sur un single (limité à 2 tracks maximum). J’ai donc « investi » 34,99€ et je me suis remboursé en 6 mois environ. Et depuis, les « royalties » qui tombent sur mon compte Zimbalam ne sont que des « gains supplémentaires » ^^.
Lorsque vous rentrez dans le jeu de gagner des « revenus passifs« , c’est-à-dire de recevoir des sous en « travaillant » une fois pour toutes comme c’est le cas avec Zimbalam, vous pouvez être pris d’une envie folle de checker votre compte très (trop) régulièrement pour voir si vous avez gagné des royalties. C’est normal de vouloir savoir si les titres que vous avez passé de longues heures à composer vont bien se vendre ou pas. Mais c’est quand même inutile et décourageant d’aller vérifier votre compte Zimbalam tous les 3 jours « au cas où » vous auriez fais une vente !
Mon conseil : déposez vos fichiers sur Zimbalam, et ensuite oubliez-le ! Quand vous y repenserez dans quelques mois, alors peut-être que vous aurez une bonne surprise… 😉
Et vous, comment vous y prenez-vous pour diffuser vos tracks sur Internet ?