Avantages : approche tactile permettant un bon contrôle du skeud, convivialité (ping-pong : jouer 2 tracks puis faire tourner les platines à son pote pour qu’il mix à son tour 2 tracks, ensuite il refait tourner…).
Inconvénients : acheter des skeuds ça revient cher au bout d’un moment, on peut les acheter par lots en occase pour faire des économies, mais je préfère les acheter un par un pour me construire mon bac progressivement avec que des galettes que j’aurais choisies
Quelques exemples de platines haut de gamme :
Technics est une marque reconnue pour la durée de vie de ses produits, c’est solide ça tient des années sans broncher !
Vestax innove par rapport à ses concurrents (boutons pitch bend, double pitch…).
Numark est un bon rapport qualité / prix.
Lors de l’achat de tes platines, je te conseille d’investir directement dans du matos haut de gamme, en occase si nécessaire, mais au moins ça permet d’éviter de changer de platines au bout de 6 mois (genre si les platines ne sont pas à entrainement direct déjà t’oublies !!!), l’échec ! :/ Une paire de Technics MK2 d’occase c’est nickel, au pire tu pourras toujours les revendre si tu deviens fou et que tu veux arrêter le mix 😉
Les critères les plus importants pour choisir ses platines sont la force du moteur (le couple) et la qualité des composants. Le but c’est d’avoir un plateau qui tourne avec assez de force pour résister aux scratchs / spinbacks et autres, et qu’il soit « stable », il doit tourner de façon homogène / fluide en toute circonstance. Avant d’acheter tes platines, vérifie donc que le stroboscope montre une rotation régulière du plateau : avec le pitch à 0, les bords du plateau éclairés par le strobo doivents paraître « fixes », immuables.
La référence étant Technics, d’autres marques proposent des platines avec des moteurs plus costaux (exemple : Numark avec les TT00 et TTX), ça peut être mieux pour les scratcheurs violents, ou moins bien pour la précision quand on doit accélérer / freiner le plateau… A tester donc pour se faire une idée.
Les options « secondaires » (pitch jusqu’à 50%, plateau tournant en reverse, pitch lock, pitch bend…) peuvent être utiles dans certains cas particuliers. Je conseille de ne pas s’y habituer car quand on mix sur d’autres platines qui n’ont pas ces options, on se retrouve en galère !
Généralement, un pitch classique qui va de -8% à +8% suffit pour mixer dans 95% des cas, sinon c’est que tu n’as pas choisis le bon disque à enchainer 😀 . Plus le pitch est « puissant » (par exemple un pitch qui va jusqu’à 20 ou 50% c’est « puissant ») et plus il faudra être précis lorsqu’on le manipule, c’est souvent une cause de galère pour caler le tempo! Le plus simple pour apprendre à caler est d’utiliser le pitch à 8% qui permet donc d’être plus approximatif 😉
Choisir un bras droit ou en « S » ? Ca change à peu près rien (surtout pour le mix), avec un bras droit la petite lumière de la platine qui éclaire le sillon n’éclaire plus le bout de la cellule :/ c’est dommage car cette loupiotte est appréciable quand on mix dans un endroit peu éclairé !
Le support (table, fly case, planche en bois…) sur lequel reposent les platines doit être bien stable, sinon une cellule peut sauter suite à un mouvement brusque (un spinback ou un scratch violent, un gugus qui s’appuie sur la table… le truc con qui fout la rage !).
Si la table est faite de 2 traiteaux et une planche en bois (ça arrive souvent en teuf!), ne pas hésiter à alourdir cette table, par exemple en rajoutant des fly case sous les platines 😉